Stefanos Tsitsipas exprime son mécontentement sur les balles utilisées sur le circuit

Avant son entrée en lice au Masters 1000 de Miami, Stefanos Tsitsipas (n°3) a évoqué un sujet qui fait débat, depuis quelques mois, sur le circuit masculin : la qualité et les changements trop fréquents de balles. En début de saison, le joueur grec s’est hisse en finale lors de l’Open d’Australie et puis… plus rien ou presque. Entre le tournoi ATP 500 de Rotterdam et le Masters 1000 d’Indian Wells, il n’a remporté qu’une seule rencontre en deux tournois. Ce qui est plutôt inhabituel pour lui. Par ailleurs, il a fait l’impasse sur le tournoi ATP 500 d’Acapulco, en raison d’une blessure à l’épaule. « J’espère jouer sans douleur et montrer quelque chose de différent de ce que j’ai fait à Indian Wells », a indiqué le n°3 mondial en marge du tournoi floridien. « J’ai beaucoup souffert dans ce tournoi, ce n’était pas facile d’être sur le court et d’une certaine façon j’y ai été forcé. En fait, je ne voulais pas jouer. Il y a certaines règles ATP qui vous forcent à jouer ces grands événements et je ne suis pas un joueur qui aime abandonner après quelques jeux. J’espère que je pourrais prendre un petit peu plus de plaisir, m’amuser un peu plus ici et ne pas penser trop à mon bras. Heureusement, je me sens mieux désormais. » Ainsi, Stefanos Tsitsipas est revenu sur l’origine de ses pépins physiques, mettant en vause les balles utilisées sur le circuit ATP. « Je pense que le plus gros problème sur le circuit cette année, c’est le changement constant de balles », a-t-il expliqué. « Nous en parlons entre joueurs. Les balles doivent rester les mêmes dans la plupart des tournois, et surtout sur dur. Ça nous avantage tous et nous protège des blessures. En début d’année, d’autres joueurs ont constaté que les balles sollicitaient beaucoup les épaules, les poignets et le bras en général. Je pense que c’est de là que vient ma blessure. » En effet, la tendance serait à l’utilisation de balles plus lourdes depuis quelques mois et plusieurs joueurs semblent en avoir fait les frais récemment. Holger Rune (n°8) a souffert du poignet en février et Sebastian Korda (n°26) n’a plus rejoué depuis son abandon en quarts de finale à Melbourne. À quand une décision prise par les instances pour enrayer cette tendance ?