Selon nos confrères britanniques du Telegraph, l’organisation Wimbledon discuterait avec la WTA de l’abandon de l’une de ses règles les plus ancestrales : le port de tenues intégralement blanches par les joueuses et les joueurs. Cela concernerait plus les joueuses, qui ont aindi une préoccupation grandissante liée à leur santé mentale. Le sujet est parfois tabou, mais on en parle de plus en plus : pendant leur cycle menstruel, les joueuses se sentiraient vulnérables quand elles évoluent au All England Club, car elles sont obligées de porter des sous-vêtements blancs sur lesquels les saignements sont visibles. Ainsi, la WTA s’est saisie de ce sujet de société et en a fait part à l’organisation de Wimbledon. Dans un communiqué envoyé au Telegraph, le All England Club a confirmé qu’une réflexion sur le sujet était en cours. « Faire de la santé des femmes une priorité et soutenir les joueuses dans leurs besoins individuels est très important pour nous », peut-on lire. « Nous sommes en discussion avec la WTA, les fabricants et les équipes médicales sur la façon dont nous pouvons le faire. » Mais attention : il ne s’agit pas de permettre aux joueuses et aux joueurs de porter les couleurs qu’ils veulent. Le tournoi de Wimbledon exigera toujours une tenue blanche, avec un eptit détail qui évolue cependant. Pour la prochaine édition du tournoi, en 2023, les sous-vêtements ou shorts de couleur (sous la tenue principale) devraient donc être autorisés pour les joueuses. Notez que la règle du blanc intégral à Wimbledon date de l’époque victorienne dans les années 1870. À cette époque, porter du blanc était considéré comme le moyen le plus efficace de masquer la transpiration.
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