La guerre lancée par la Russie face à l’Ukraine dure depuis de trop nolbreux mois. Et, chaque jour, le nombre de joueuses russes qui désirent changer de nationalité ne cesse d’augmenter. À l’instar de Daria Kasatkina (n°11), qui souhaiterait obtenir la nationalité suisse… La raison ? Ces joueuses ont peur de voir leur carrière bouleversée par ce conflit armé.
Il ne fait aucun doute que la guerre entre l’Ukraine et la Russie, qui a débuté le 24 février dernier (il y a une éternité !), est en train de toucher tous les aspects de la société, y compris le sport et le milieu du tennis. De nombreux tournois et organisations sportives ont choisi d’interdire la participation des joueurs et des joueuses russes. D’après nos informations, cela aurait poussé de nombreuses joueuses russes à envisager de modifier leur nationalité afin de ne pas gâcher leur carrière sportive. Ainsi, Daria Kasatkina (n°11) a déclaré vouloir représenter la Suisse et non plus la Russie. Par ailleurs, le Kazakhstan a annoncé que de nombreuses joueuses russes auraient demandé un changement de nationalité de peur que leur carrière ne soit entâché par ce conflit armé.

Le vice-président de la Fédération de tennis Kazakhe, Yuriy Polskiy, a déclaré que plus de trente joueuses russes ont demandé à changer de passeport et à jouer pour le Kazakhstan à cause du conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui ne cesse de s’enliser et dure depuis de trop nombreux mois. « À ce jour, il y a eu plus plus de trente demandes, mais ce nombre augmente chaque jour », a-t-il expliqué dans des propos recueillis par Eurosport en Roumanie. « Ce sont surtout des enfants, âgés de 12 ans et plus. Il y a aussi des joueurs professionnels adultes qui aimeraient changer de passeport et jouer sous notre drapeau. Tout le monde ne le peut pas, car si vous avez joué dans l’équipe nationale russe que ce soit en Coupe Davis ou en Billie Jean King Cup, vous ne pouvez pas jouer pour un autre pays. C’est interdit par les règles de la Fédération internationale de tennis. »

Notez que le Kazakhstan a toujours été neutre dans ce conflit armé. « Nous sommes des partenaires, il y a du respect et de la coopération à bien des égards », a ajouté Yuriy Polskiy. « Par exemple, lorsque cette guerre a éclaté entre ces deux pays, nous avons donné l’opportunité aux Russes et aux Ukrainiens de venir au Kazakhstan pour s’entraîner dans nos installations. Ils sont venus, se sont entraînés et ont joué dans certains tournois. Il y a cette interaction. Le Kazakhstan a toujours été neutre. Nous sommes pour l’amitié et la paix entre les pays. » Pour finir, le président de la Fédération Kazakhe a évoqué le grand moment de forme d’Elena Rybakina (n°26), une joueuse qui représente le Kazakhstan, même si elle est née à Moscou. Il a révélé que son succès à Wimbledon ne dépendait que d’elle-même et non des mérites de la fédération de Russie. « Notre position ne change pas », a-t-il déclaré à ce sujet. « Elena Rybakina a reconnu à de nombreuses reprises qu’elle n’avait pas reçu le soutien de la fédération de Russie. Nous l’avons aidée et avons cru en elle. Elle l’a réalisé avec ses propres efforts et son talent, avec beaucoup de travail acharné et avec l’aide de son entraîneur et de sa famille. C’est sa réussite et celle de personne d’autre. »
Article rédigé par Yannick Giammona
Crédit photos : @SK_Tennis, @JJlovesTennis, @WTA_Insider
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