En février dernier, Juan Martín del Potro disputait son dernier match professionnel lors du tournoi ATP 250 de Buenos Aires. Aujourd’hui, il vit toujours un véritable calvaire, la faute à ces genoux qui l’ont poussé vers la sortir et l’empêchent de vivre normalement. L’Argentin a ainsi admis avoir beaucoup de difficultés à se reconstruire psychologiquement. D’autant plus qu’il est endetté jusqu’au cou…
Impossible de ne pas se souvenir de l’émotion suscitée par Juan Martín del Potro, au mois de février dernier, lorsqu’il a disputé le dernier match de sa carrière. C’était chez lui, au tournoi ATP 250 de Buenos Aires. Alors qu’il vient de fêter ses 34 ans il y a cinq jours, l’ancien joueur argentin a tenu à rappeler, dans une interview pour le journal argentin La Nación, que cette retraite avait été forcée. En effet, ses genoux grincent depuis de longs mois et l’empêchent, aujourd’hui, de vivre normalement. Une situation que Juan Martín del Potro a beaucoup de mal à accepter. « Aujourd’hui, je peux seulement marcher », a confié la tour de Tandil dans cet entretien. « Je ne cours pas, pas même sur tapis, je suis incapable de monter les escaliers sans douleur, et je ne peux pas conduire trop longtemps sans avoir besoin de m’étirer pour chasser la douleur. »

Oubliées les velléités d’un retour pour mieux faire ses adieux au monde du tennis professionnel. Même si Juan Martín del Potro avait laissé une porte entrouverte, lors d’une apparition au cours de l’US Open. Le vainqueur du Grand Chelem new-yorkais, en 2009, est d’ailleurs engagé dans une bataille psychologique. Lui qui est également endetté, après diverses escroqueries menées par son père avant sa disparition. En somme, l’Argentin ne rêve que d’une seule chose : voir la lumière au bout du tunnel et pouvoir rejouer une dernière fois au tennis pour dire au revoir à ce sport qu’il aime tant. « Ma tête ne peut pas accepter une vie sans tennis », a-t-il ajouté. « Je n’ai tout simplement pas eu de transition fluide. Je n’ai pas pu me préparer à la retraite et je n’ai aucune idée de ce que font les autres joueurs qui passent par ce processus. J’étais numéro trois mondial. Puis, tout à coup, mes deux genoux se sont brisés. Et me voilà, sans rien. »
Article rédigé par Yannick Giammona
Crédit photos : @WeAreTennis, @ArgentinaOpen
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