La semaine dernière, durant l’US Open, le célèbre arbitre français Kader Nouni, connu pour sa voix grave rappelant le chanteur Barry White, a donné une interview au New York Times. Durant cet entretien, il a évoqué ce qui l’a conduit à devenir un des arbitres de chaise les plus respectés du circuit WTA. Ainsi, à l’âge de 16 ans, ce fut un coup de téléphone à sa petite amie qui a changé le cours de sa vie. « Quand j’avais 16 ans, j’ai appelé ma petite amie chez elle et son père a décroché le téléphone », s’est souvenu l’arbitre français. « C’est comme ça que tout a commencé. » Pourtant, Kader Nouni arbitrait depuis l’âge de 12 ans, quand un organisateur de tournoi cherchait des officiels pour une compétition locale. « Quand tu as 12 ans et que tu dois traiter avec des adultes, et qu’ils doivent t’écouter, c’est assez drôle », a-t-il ajouté durant l’interview. Par ailleurs, l’arbitre de chaise tricolore a précisé qu’il aimerait être considéré comme un bon arbitre plutôt que comme un arbitre avec une voix reconnaissable entre mille. « Nous disons toujours qu’un bon arbitre est quelqu’un dont on ne parle pas », a-t-il expliqué. « Vous ne pouvez pas faire ce travail si vous ne l’aimez pas. Impossible. Vous ne survivrez pas. Je pense que j’arrêterai quand je sentirai qu’il est temps d’arrêter, et que je n’en profiterai plus. »
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