Âgée de 35 ans, l’Américaine Varvara Lepchenko (n°128) s’est faite attraper par la police. Selon l’ITF, elle a été testée positive à l’« adrafinil et/ou modafinil métabolite« , un stimulant interdit par l’agence mondiale antidopage (AMA), en 2021 lors du tournoi WTA 250 de Budapest. « Le tribunal indépendant a infligé une période d’interdiction de quatre ans, qui a commencé le 19 août 2021, date à laquelle madame Lepchenko avait été provisoirement suspendue« , a indiqué l’ITF dans un communiqué. C’est la deuxième fois que la joueuse se fait avoir pour une affaire de dopage. En 2016, Varvara Lepchenko avait été testée positive au meldonium, une substance dont le nom est bien connu dans le milieu du tennis, puisqu’il avait entraîné la suspension de la Russe Maria Sharapova. Cependant, l’ITF a précisé que ce second cas était considéré comme une première violation « car Lepchenko n’était pas fautive dans le premier cas. » Si la sanction peut paraître lourde, elle ne devrait pas trop affecter la joueuse américaine qui, à 35 ans, s’approchait de la fin de carrière depuis sa sortie du Top 100 au calssement WTA. Lors de sa carrière, Varvara Lepchenko n’a jamais dépassé les huitièmes de finale d’un tournoi du Grand Chelem en simple. En double, elle a en revanche atteint une fois les demi-finales à l’Open d’Australie, en 2013. Depuis 2001, enfin, elle a gagné un peu plus de 5 millions de dollars de prize money.