Ce mardi, un véritable choc sera à suivre au premier tour de l’Open d’Australie. Il s’agit de la rencontre qui opposera Andy Murray (n°113) à Nikoloz Basilashvili (n°23), qui sera l’un des matches les plus intéressants de la nuit. Pourquoi ? Voici notre analyse. Tout d’abord, parce que les deux joueurs se sont déjà affrontés la semaine dernière au deuxième tour du tournoi ATP 250 de Sydney, où le joueur britannique a atteint sa première finale sur le circuit ATP depuis octobre 2019. La partie a été accorchée, puisqu’il a fallu plus de trois heures (3h16 pour être précis) à Andy Murray pour se défaire du Géorgien en trois sets 6-7 (4), 7-6 (3), 6-3. Notez cependant que dans leur face-à-face, c’est bien l’Ecossais qui mène désormais deux à zéro, puisqu’il s’était déjà imposé à Wimbledon l’année dernière. Selon nous, c’est d’ailleurs lui qui partira favori de cette rencontre, lui qui reste sur une bonne dynamique en ce début de saison ; la dernière fois qu’il avait atteint une finale en Australie (à Brisbane en 2013), le joueur de 34 ans avait enchaîné avec une finale à Melbourne. Sans s’attendre à une telle performance, on peut espérer le voir évoluer tout près de son meilleur niveau, lui qui veut encore prouver des choses et a encore cette rage de vaincre en lui. De son côté, Nikoloz Basilashvili n’a pas encore gagné le moindre match en 2022 : il a perdu ses deux rencontres lors de l’ATP Cup, où il a souffert de problèmes respiratoires (contre Diego Schwartzman et Stefanos Tsitsipas). Il est d’ailleurs en difficultés depuis le mois d’octobre dernier et sa défaite face à Matteo Berrettini au deuxième tour du tournoi ATP 500 de Vienne. En effet, il a enchaîné cinq défaites consécutives et manque cruellement de confiance. Raison pour laquelle nous mettrions bien une petite pièce sur Sir Andy (avec une victoire en quatre manches), qui – rappelons-le – avait versé des larmes à Melbourne il y a deux ans, avant de se faire opérer de la hanche, pensant ne jamais pouvoir rejouer au plus haut niveau. Rendez-vous est pris sur la John Cain Arena, pas avant 17h (5h du matin en France).