Une fois de plus, les organisateurs de l’Open d’Australie, dont Craig Tiley (président de la fédération australienne) risquent de faire parler d’eux en janvier prochain. Et pas qu’en bien, à en croire les informations qui circulent de semaine en semaine. Depuis quelques jours, nous savons que seuls les joueuses et les joueurs ayant reçu deux doses de vaccin contra la COVID-19 seront acceptés à Melbourne. Mesure qui a déjà apporté son lot de forfaits, dont le Français Pierre-Hugues Herbert (n°110) et l’Australienne Olivia Gadecki (n°181). Cette semaine, voilà un autre problème qui se pose : certains vaccins semblent ne pas être officiellement reconnus par le tournoi australien. C’est par exemple le cas pour le Sputnik, le vaccin russe, ce qui a donc fait une première victime. En effet, la joueuse russe Natalia Vikhlyantseva (n°194), qui aurait dû disputer les qualifications du premier tournoi du Grand Chelem de la saison, a vu son accès au territoire australien refusé. « Malheureusement, je ne participerai pas à l’Open d’Australie cette année », a écrit la joueuse sur son compte Twitter. « Je suis vraiment contente du niveau de jeu que j’ai montré lors des derniers événements et je souhaite jouer en Australie mais le vaccin Sputnik n’est pas encore vérifié. Bonne chance à tous les participants et à l »organisation de l’Open d’Australie, qui ont toujours fait des événements incroyables ! » Sera-t-elle la seule Russe dans ce cas, ou cette mesure fera-t-elle d’autres victimes ? Impossible à savoir, mais nous le répétons : comme en 2020, avec toutes les histoires de quarantaine – on se souvient que plusieurs dizaines de joueuses et de joueurs n’avaient pas pu sortir de leur chambre d’hôtel avant le début de la compétition -, les Australiens vont encore donner une mauvaise image d’un tournoi que l’on surnomme traditionnellement le Happy Slam !