Cette saison, les pauses toilettes ne cessent de faire parler d’elles. Après Novak Djokovic (n°1), dont le petit tour au vestiaire a été salvateur lors de la finale de Roland-Garros – alors qu’il était mené deux sets à zéro -, ce fut ensuite sa victime Porte d’Auteuil, Stefanos Tsitsipas (n°3), qui en a usé et abusé. L’apothéose de ces pauses à rallonge a été vécue en plein cœur de l’été, ce qui a amené l’ATP à réfléchir à la durée de ces pauses octroyées en fin de set pour se rendre aux vestiaires. En effet, rien ne stipule dans le règlement le temps que le joueur est autorisé à y passer lorsqu’il s’y rend. Cependant, les choses pourraient bien changer dès le début de la saison 2022. « Nous avons pris la décision pour qu’il y ait un changement dans les règles concernant la durée des pauses pour aller aux toilettes ou les soins médicaux sur le terrain », a déclaré un source de l’ATP. « Nous avons atteint un point où cela est devenu un problème et il est nécessaire de prendre des décisions. Nous évaluons, depuis un certain temps, l’opportunité de modifier les règles car c’est une question qui fait l’objet de discussions depuis des années et qui a suscité la controverse, mais elle a maintenant atteint un niveau de problèmes très grave et nous nous y attaquons fermement. » L’instance du tennis masculin semble en tout cas consciente que des situations comme celle provoquée par Tsitsipas lors de l’US Open (au premier tour face à Andy Murray) ne peuvent pas se répéter. Un joueur ne peut plus sortir près de dix minutes à la fin d’un set pour se rendre au vestiaire et revenir aussi frais que si la partie venait tout juste de débuter.