L’entraîneur belge de la joueuse japonaise Naomi Osaka (n°3), Wim Fissette, a expliqué à la presse comment ils se sont préparés pour cet Open d’Australie. Par ailleurs, à quelques minutes de la finale, ce coach réputé a évoqué les améliorations apportées par la Japonaise dans son jeu depuis le mois de novembre.
S’il y en a bien un qui est fier que Naomi Osaka (n°3) se soit une nouvelle fois qualifiée pour une finale en Grand Chelem, c’est son entraîneur, Wim Fissette. Le Belge, coach réputé sur le circuit féminin, s’est présenté devant la presse pour analyser différents aspects de l’évolution et de la réussite de la Japonaise, qui sera la principale favorite ce samedi en finale de l’Open d’Australie, où elle tentera de décrocher son quatrième titre en Grand Chelem. Ainsi, l’entraîneur de la n°3 mondiale a évoqué le dur labeur effectué par sa joueuse, dont la préparation pour le premier tournoi Majeur de la saison a démarré dès le mois de novembre. « Cela a été long », a-t-il déclaré. « Ce tournoi a en fait commencé le 2 novembre, avec le plan de venir ici tôt et avec tout ce qui a changé, c’était la préparation la plus longue de tous les temps pour un Grand Chelem. Mais évidemment, cela nous a aussi donné l’occasion de travailler sur différents problèmes dans son jeu. Juste en voyant ces choses s’aligner, les choses que nous voulions améliorer. Nous avons l’impression qu’elle a fait un autre pas en avant par rapport à l’US Open. C’est un très bon sentiment en tant que entraîneur. »
Wim Fissette a d’ailleurs expliqué ce qui a été amélioré dans le jeu de Naomi Osaka. « Depuis la ligne de fond de court, je pense qu’elle est plus cohérente mais d’un autre côté, elle aime aussi être encore plus agressive que par le passé », a déclaré le coach belge. « En particulier, elle aime désormais changer de direction, ce qui est un peu mieux que par le passé. Le gros point qui a focalisé notre attention était son retour de service. Et, comme elle l’a fait durant le match contre Serena, mettre beaucoup de balles en jeu et faire pression sur l’adversaire pour qu’elle ait toujours le sentiment de devoir gagner tous les points. » Et ce n’est pas tout. Pour l’entraîneur de la Japonaise, l’aspect mental est essentiel au plus haut niveau. « Je pense que cela fait partie du travail quotidien, où nous abordons différents sujets », a-t-il confié. « Et honnêtement, c’est un sujet très important pour elle. Elle connaît l’expérience de ces dernières années. Quand son attitude est bonne, elle a l’esprit très clair sur ce que vous devez faire, ce que vous voulez faire et bien jouer. La base pour vraiment bien jouer est donc d’avoir une bonne attitude. »
Un dernier élément mis en avant par Wim Fissette, et qui semble s’être amélioré chez Naomi Osaka, est le fait de mettre la frustration de côté et de repartir de l’avant quand ça va moins bien. « Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas être négatif », a tout de même précisé l’entraîneur belge. « C’est humain ou normal de se sentir frustré à un moment donné, mais recommencer tout de suite est très important. Nous avons eu de bonnes conversations à ce sujet, mais c’est un sujet quotidien. Et cela vient plus de Naomi qui veut bien se comporter sur le terrain. C’est aussi une sorte de modèle pour les jeunes joueuses. »
Jeu, Set et Match 
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