Ce vendredi, le joueur espagnol Rafael Nadal (n°2) est apparu lors d’un événement dans son académie, à Majorque, au cours duquel il a passé en revue plusieurs sujets intéressants et a répondu à quelques questions de ses fans…
Pour célébrer le renouvellement de son contrat de parrainage avec la marque automobile Kia, l’Espagnol Rafael Nadal (n°2) est apparu ce vendredi lors d’un événement organisé dans son académie, retransmis lors d’un live sur Facebook. Le Majorquin a ainsi répondu à certaines questions posées par ses fans. Il n’y a fait aucune mention spécifique quant à la possibilité de participer ou non à l’US Open, mais il a fait des déclarations intéressantes, recueillies par le journal As. « Je suis ravi de pouvoir revenir à la normalité, le moment est venu d’être responsable et de faire les choses aussi bien que possible. Je travaille dur pour essayer de préparer mon corps et être compétitif », a ainsi déclaré le joueur des Baléares.

Les fans du joueur en ont profité pour interroger leur idole sur les moments clés de sa carrière, ses rivaux ou la quarantaine. « Federer, Ferrer, Djokovic, Murray… Ils ont tous été de grands adversaires et ils ont été des défis pour moi. Je n’ai pas d’adversaire favori, j’aime affronter chacun d’entre eux », a expliqué le n°2 mondial à propos des adversaires qu’il a affrontés tout au long de sa carrière. Plus que d’avoir une personne pour inspiration, Rafael Nadal a toujours eu l’amour du tennis comme principale source de motivation. « J’avais mon oncle qui était mon entraîneur et m’a probablement donné cette passion pour le sport, pour le tennis et son histoire. J’ai une passion pour le tennis en général, c’est le sport que je pratique depuis l’âge de trois ans. Je ne peux pas donner une source d’inspiration en particulier, ce n’était pas une personne mais le sport », a ajouté le joueur de 34 ans. Un autre spectateur a interrogé le joueur espagnol sur ses trois meilleurs souvenirs dans sa carrière. Logiquement, le choix a été tout sauf facile. « Si je ne peux en citer que trois, ce serait Roland-Garros 2005, Wimbledon 2008 et l’US Open 2013. Si vous me permettez d’en ajouter deux de plus, je dirais l’Australie 2009 et la Coupe Davis 2004, j’en ai de très bons souvenirs », a déclaré Nadal à propos de ses plus grands triomphes.

Rafael Nadal a également été interrogé sur ses habitudes alimentaires, avant et après un match. « La routine est très similaire, vous ne voulez pas prendre de risques avec votre nourriture. Pâtes, riz blanc, poisson avant un match. Je bois aussi des boissons énergisantes pour rester hydraté et apte au combat. Après les matchs, c’est pareil. Même si c’est déjà un peu plus détendu et que je mange et bois ce que j’aime. » Le Majorquin n’a ensuite pas pu passer à côté de questions concernant la façon dont il a vécu le confinement, lui qui était sur son île, à Majorque. « J’ai trouvé des routines chez moi, ils m’ont envoyé des machines de gym depuis l’académie et j’ai été en contact avec mon équipe, qui m’a envoyé des séances d’entraînement et je les ai suivies, en acceptant la situation que nous avons vécue et en m’adaptant aux conditions », a-t-il expliqué. « Je cuisinais presque tous les jours. Je lisais aussi, je regardais des documentaires, j’apprenais des choses… » En plus du tennis, Rafael Nadal a raconté quel est l’autre sport il pratique assidûment. « J’aime beaucoup le football, mais je suis mauvais et je risque de me blesser. Je joue beaucoup au golf, c’est un bon sport pour passer du temps avec la famille et les amis. Le handicap vous aide à rivaliser avec des gens de tous niveaux », a-t-il avoué. « Au football, je suis très mauvais. Quand j’étais petit, je jouais et ce n’était pas mal, mais maintenant, honnêtement, je ne sais pas si je suis mauvais ou très mauvais. »

Enfin, le n°2 mondial a également eu le temps de parler de sa Fondation et des travaux déjà réalisés. « La Fondation a été ouverte il y a dix ans et nous avons toujours grandi et amélioré les choses », a analysé le joueur de 34 ans. « L’objectif est de continuer de plus en plus, et d’aider les enfants à risque d’exclusion sociale. Nous nous occupons également de différents problèmes, tels que les enfants atteints de maladies et de handicaps. Enfin, nous voulons aider les talents universitaires pour qu’ils puissent poursuivre leur carrière à l’université, il est très important de créer ces opportunités pour éviter les désavantages. »
Crédit photos : @rnadalacademy, @KiaUKPR
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