L’Argentin Diego Schwartzman (n°13) a participé à un podcast, intitulé « Subidos a la Red ». Il y a notamment parlé du fonds d’aide mis en place par l’ATP, mais également d’autres sujets d’actualité dans le microcosme du tennis.
En participant au podcast « Subidos a la Red », le joueur argentin Diego Schwartzman (n°13) a abordé de nombreux sujets, aux côtés de Javier Frana et Alex Corretja. Avec sa personnalité bien trempée, mais une voix toujours posée, l’Argentin a abordé des sujets d’actualité comme le fonds de soutien aux joueurs, le coup qu’il volerait à un autre joueur du circuit, ou encore le match qu’il aimerait rejouer pour ne pas le perdre à nouveau. Ainsi, Schwartzman a démarré l’interview en parlant de sa relation avec son entraîneur, Juan Ignacio Chela. « J’ai toujours été une personne qui a besoin d’avoir la confiance nécessaire pour faire des blagues, demander quoi que ce soit à mon entraîneur et ce n’est pas littéralement une relation professionnelle », a-t-il ainsi révélé. « Cela va avec ma façon d’être, j’ai toujours mené des relations dans cette direction. Mais il est très clair que lorsque je reçois la balle, je commence à m’entraîner, les blagues sont terminées et je commence à l’écouter. Je n’improvise pas ou ne banalise pas, j’ai engagé Juan pour progresser en tant que joueur de tennis, je savais que nous allions bien nous entendre mais je l’ai engagé pour être meilleur. »

Ensuite, le 13ème joueur mondial a donné son avis sur le fonds de soutien pour les joueurs les moins bien classés. « Je suis informé à 100% de tout ce qu’il se passe », a poursuivi Diego Schwartzman. « C’est un problème très délicat, je pense que le tennis est très mal géré, cela n’a jamais pu être corrigé Au sujet du fonds de soutien, il y a aussi une réalité, il y a des joueurs qui sont au-delà de la 200ème place qui ont un bon contexte économique, pour des raisons familiales. Et il faut que je sorte de l’argent de ma poche pour les aider, alors que mes oncles ou mes amis ont du mal ? Non, ça me coûte. Je préfère payer les entraîneurs argentins plutôt que les 300 premiers qui viennent de Géorgie. Je pense que l’ATP et certains joueurs ont pris une décision très rapidement, sans trop de concertation. C’est un sujet délicat. En ce sens, le premier discours de Gaudenzi était prometteur, il a dit ce à quoi les joueurs s’attendaient. Je sais que les Challengers se sont améliorés en termes d’hospitalité et d’autres problèmes, mais l’avenir sera difficile. »

La discussion s’est ensuite poursuivie sur un ton plus léger, le joueur argentin définissant le coup qu’il aimerait piquer à un autre joueur, parce qu’il le réussit mieux que lui. « Je garderais le service de Federer, mais aussi mon jeu e fond de court qui est valable », a-t-il expliqué en rigolant. « Avec ce service, vous pouvez faire ce que vous voulez en deuxième balle. Son service est parfait, il n’est pas le plus fort, mais avec sa vitesse il a un contrôle incroyable, il peut manipuler sa deuxième balle comme il le souhaite. » Pour finir, il a été demandé à Diego Schwartzman quelle rencontre, qu’il a perdue dans le passé, il voudrait rejouer. Sans surprise, l’Argentin a choisi une défaite face à l’Espagnol Rafael Nadal (n°2), en quarts de finale de Roland-Garros, en 2018. Ce jour-là, il menait un set à zéro avant que la pluie s’en mêle… « Je reviendrais pour jouer le match que j’ai joué et perdu contre Nadal à Roland-Garros, celui qui s’est arrêté à cause de la pluie », a-t-il ainsi déclaré. « Je pense qu’il dominait, avec un set et un break, je ne sais pas si j’aurais pu gagner ce match mais je l’ai toujours en travers de la gorge. Je jouais très bien. »
Crédit photos : @josemorgado, @ArgentinaOpen, @rolandgarros
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