En 2019, notre équipe s’agrandit. Parmi les nouveaux membres qui écriront sur notre blog se trouve une joueuse professionnelle, Lou Adler. Suite à une interview réalisée au mois d’octobre 2018, Lou nous avait demandé de parler de l’application qu’elle a lancée avec ses parents, WO Tennis. Le courant passant extrêmement bien avec cette joueuse très sympathique, nous avons voulu lui demander de tenir une chronique tout au long de la saison pour partager avec vous, Chers Lecteurs, son quotidien sur le circuit ITF. Dans cette quatrième chronique, la joueuse tricolore fait le point sur ce qu’il se passe dans les vestiaires du circuit ITF après les modifications expliquées dans son précédent article. Lou parle aussi, parce qu’elle y tenait, de deux de ses sponsors : Bidi Badu et Tecnifibre !
Nous sommes fin mars. La saison est déjà bien entamée… Pourtant, son déroulement est toujours aussi chaotique et ce, à plusieurs niveaux !
Tout d’abord, et pour faire écho à mon précédent article, un point sur la réforme s’impose. Les joueurs et joueuses continuent de s’organiser. Un comité s’est créé, un responsable par pays a été désigné. Les soutiens de personnalités se font de plus en plus nombreux, comme l’expliquait Yannick dans un précédent article. C’est une bonne chose que Magnus Norman, Patrick Mouratoglou, Toni Nadal, entre autres, s’expriment sur le sujet et défendent notre cause. Notre communauté a remporté sa première (petite) victoire : à partir du mois d’avril, les qualifications compteront désormais 32 places (au lieu de 24). To be continued…
En ce qui concerne mon activité, je suis allée quelques jours à Monastir (Tunisie). Je n’ai pas très bien joué. J’ai rencontré des adversaires redoutables dès les premiers matches – comme expliqué la dernière fois, les tournois sont plus relevés. J’ai fait un quart de finale, en m’inclinant contre une Hollandaise, vainqueur de la NCAA 2018 (tournoi universitaire américain, très prestigieux). J’ai également un peu joué sur le circuit français, à défaut de pouvoir jouer à l’international comme souhaité.
Comme expliqué longuement, il y a peu de tournois en ce début d’année. De plus, je souhaite rester sur dur, ce qui restreint encore davantage les tournois possibles. N’étant toujours pas acceptée sur les 25 000 $, ce mois-ci j’avais le choix entre l’Égypte, le Japon ou le Mexique, pour participer à des 15 000 $. J’ai renoncé à partir un mois, seule, sur une de ces trois destinations lointaines (et parfois déconseillées pour des raisons géopolitiques). J’ai préféré faire un bloc d’entraînement, et me préparer au mieux pour les prochaines échéances. Le nombre de tournois proposés augmente considérablement à partir du mois d’avril ; c’est pourquoi j’ai espoir de pouvoir intégrer des tournois comptant pour le classement WTA. Je consulte mon compte IPIN (plateforme de gestion des inscriptions) quotidiennement, et je suis prête à modifier en permanence mes plans, en fonction des tournois dans lesquels je suis acceptée.
Une bonne nouvelle tout de même ! Je viens de signer chez la marque allemande Bidi Badu ! Encore peu connue du grand public, Bidi Badu est de plus en plus présente parmi les joueurs et joueuses du circuit secondaire. Elle propose exclusivement des tenues de tennis aux couleurs vives et aux designs insolites. Leur état d’esprit un peu décalé fait d’elle une marque unique, qui se veut positive, authentique… et fun. Je suis très fière de les représenter. Pour plus de photos Bidi Badu, et pour suivre mon actualité de manière un peu différente, n’hésitez pas à vous abonner à mon compte Instagram louadler.tennis.
J’en profite également pour remercier mon autre sponsor, la marque française Tecnifibre, qui me fournit cadres et cordages pour la deuxième année consécutive. Comme en témoigne la vidéo ci-dessous, je joue avec la raquette Tempo, première raquette exclusivement pensée pour les femmes ! C’est une raquette plus courte (d’un centimètre… c’est beaucoup !), pour avoir plus de maniabilité, mais avec un poids similaire et mieux réparti, pour garder de la puissance.
À très vite !
Lou Adler
Crédit photos : Lou Alder
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